Utopirate
Collectif de squatteur_euse_s
Hommage à Méduse : Médusée la Méduzah.
Categories: General

« Médusée la Méduzah.

Je sors de l’ombre, me réveille peu à peu,
Les nouvelles sont sombres, je me lève pas à pas,
Une inspiration profonde pour chasser les idées noires,
Des images immondes se mêlent à mon café noire,

Elle a quitté ce monde et je ne peux y croire,
Comment une si jeune colombe a plongé dans le désespoir,
Cette étrange idée qu’une tombe reste le meilleur espoir,
Je ne peux t’y croire !

Quand ces ailes si grandes et si belles ont-elles perdues leurs plumes ?
Comment le poids de la vie devint celui d’une enclume ?
Les images laissent place à l’orage,
Des larmes de tristesse mais des larmes de rage
Envie de prendre les armes contre ce capitalisme sauvage,
Qui enferme nos vies dans d’immenses cages,

Détruisons les murs qui nous gavent avant l’abatage,
Que leur vieux monde se brise comme une vitrine d’Eiffage !

On cherche tous des coupables,
Ne soyons pas hypocrites,
Mais quoi de plus sage que de s’en prendre à ses pitres,
ses clowns, ces pantins, ces politiques !
Qu’ils crèvent ! Ils n’auront que ce qu’ils méritent !
Ils nous irritent ! Qu’on les pende sur la place de la République !

Je me souviens de toi telle une guerrière des bois,
Maquillée, déguisée, masquée,
Mais quoi que tu fasses,
Tu ne pouvais te fondre dans la masse,
Tes petits yeux d’écureuil,
Le faux blond qui dépasse,
Ton museau de chevreuil,
Ce sourire qui t’enlace,

Tu sors soudain des feuillages !
Nous partons en chasse !
Devant nous sauvage,
L’ennemi trépasse.

Je n’ai que de bons souvenirs de toi,
Je n’ai vu que le meilleur et ça me va,
Je garde en image nos rires, nos jeux, nos combats,
Je regarde en mirage ton sourire, nos feux, nos exploits,

Je ne t’en veux pas,
Tu fais tes choix,
Mais tu me manqueras,
Je t’embrasse où que tu sois,
Du néant à l’au delà,
Je pense juste à ceux que tu laisses derrière toi.
Il n’y a aucun intérêt à rejoindre tes pas,
Si les meilleurs partent,
S’éteindront avec eux tout nos combats,
Autant mourir sous les balles que dans son saufa. »

Comments are closed.